En 2015, El Houcine El Ouardi, ancien ministre de la Santé, annonçait l’entrée en vigueur de la loi 131-13 qui prévoyait l’ouverture du capital des cliniques privées aux investisseurs non médecins. La loi se fixait cinq objectifs clés : attirer des investisseurs étrangers, améliorer l’offre de soins pour les citoyens marocains, couvrir les déserts médicaux dans le pays, créer des emplois et améliorer la compétitivité du secteur de la santé au Maroc. Contacté par TelQuel, Redouane Semlali, président de l’Association des cliniques privées (ANCP), déclare “qu’aujourd’hui, force est de constater qu’après 4 ans aucun objectif n’a été atteint”. “Le nombre total d’acteurs non praticiens entrés dans le capital des cliniques privées doit s’élever à une quinzaine maximum, sur 420 cliniques présentes dans le pays. C’est simple, il n’y a pas d’acteurs dans…