Hirak: un mois d’avril mouvementé

Du verdict confirmé par la Cour d’appel de Casablanca 
à la suspension de la grève de la faim et de l’eau du journaliste Rabie El Ablaq, en passant par le bras de fer avec l’administration pénitentiaire, les détenus du Hirak rifain et leurs familles auront vécu quatre semaines agitées.

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Le 21 avril, des manifestants ont défilé à Rabat pour réclamer la libération des détenus du Hirak. Crédit: TNIOUNI

Nous aimons la vie, mais nous ne craignons pas la mort”. C’est par cette phrase, rapportée par l’avocate Asmae El Ouadie sur sa page Facebook, que le journaliste Rabie El Ablaq a annoncé, le 29 avril, la suspension de sa grève de la faim et de l’eau entamée il y a plus de 40 jours pour protester contre “ses conditions d’incarcération”. “Ce n’est pas la première fois que mon frère conclut une grève par cette phrase. Nous espérons qu’il la prononce pour la dernière fois, car nous ne pourrons pas en supporter davantage”, commente, inquiet, Abdellatif El Ablaq sur son compte Facebook.

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C’est que l’état de santé de son frère, condamné à cinq ans de prison ferme et détenu à…

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