Al Hoceïma: le drame des familles du Hirak

De nombreuses familles vivent un calvaire depuis la condamnation de militants du Hirak. En plus d’être privées de leurs proches, elles sont acculées à débourser des sommes conséquentes pour maintenir le contact avec un fils, un mari ou un frère derrière les barreaux. Plongée dans une ville où la tristesse est palpable.

Par et

TELQUEL

Il est 19h20 ce 7 mai à Al Hoceïma, chef-lieu du Rif. La place Mohammed VI, autrefois centre névralgique des manifestations du Hirak, est déserte. Aucun signe du mouvement social qui a secoué la région suite à la mort tragique du commerçant Mohcine Fikri, survenue le 28 octobre 2016, si ce n’est les quelques estafettes de police et des Forces auxiliaires qui font le tour des artères de la ville. “Nous nous sommes habitués à leurs rondes. Ils sont là depuis le début des arrestations”, nous signale le chauffeur du taxi qui nous dépose devant le café Galaxy, où Nasser Zafzafi et ses codétenus avaient leurs habitudes.

Anouar, 24 ans
“Comment pourrais-tu célébrer la victoire de ton équipe alors que t’es entouré de personnes dont les proches sont…

Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter
Soutenez un média indépendant et exigeant
  • Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
  • Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
  • Accédez à plus de 900 numéros de TelQuel numérisés