A l’occasion de l’Aïd Al Fitr, le roi Mohammed VI avait gracié 755 personnes, dont 576 détenus. Parmi les graciés, 47 avaient été condamnés dans le cadre du mouvement de Jerada et 60 du Hirak d’Al Hoceima. Ce qui n’a pas manqué à faire réagir l’actuel ministre chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid.
« C’est la sagesse marocaine qui intervient de temps à autre au bon moment », écrit le ministre PJDiste sur sa page Facebook. Dans toutes les affaires, qu’elles soient politiques ou liées aux tensions sociales, le roi parvient à prendre la décision appropriée ». Mustapha Ramid soutient que le « vaste » dossier d’Al Hoceima se résout désormais « par étapes ».
« J’espère que tout le monde aura conscience de la nécessité de réunir toutes les conditions pour bénéficier de la grâce royale prochainement », indique l’ex-ministre de la Justice. Et de poursuivre : “J’espère que ces conditions seront réunies dans un futur proche pour que la grâce royale s’applique à tout le monde, inshallah, y compris aux leaders”
Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) Nabil Benabdallah a quant à lui félicité tous les détenus d’Al Hoceima et de Jerada graciés ainsi que « les défenseurs de la démocratie, de la liberté et des droits de l’Homme de notre chère patrie ». L’ex-ministre de l’Habitat espère par ailleurs que cette « initiative bénie » puisse insuffler un nouveau souffle démocratique au sein du paysage politique.