Ils racontent l’exil et l’enracinement à la fois. Ceux-là sont “zmagris”, “blédards”, “foreigners”… autant d’identités assignées, malgré un ressenti individuel bien différent. Pourtant, avec le Maroc, c’est souvent affaire de voyage, de va-et-vient permanent, physique, intense et intime. Il y a les départs, contraints ou choisis. Et avec, la peur et l’espoir d’un horizon d’avance incertain. Puis, il y a les arrivées, celles qui font sourire et qui comblent un vide quelque part.
Le derrière sur deux chaises
MRE: Marocains, oui, résidant ailleurs, forcément, mais encore souvent étiquetés étrangers. Des deux rives, on aimerait qu’ils soient davantage “intégrés”. Il ne fait jamais bon d’être sur deux tableaux, deux cases, le derrière sur deux chaises. Dans les pays d’accueil, on les a vus ouvriers et bâtisseurs, mais constamment oubliés. Du pays d’origine, on critique…