La Marocaine Leïla Bahsaïn en lice pour le Prix de la littérature arabe

L’écrivaine marocaine Leïla Bahsaïn est en lice, avec son roman Le Ciel sous nos pas, pour le Prix de la littérature arabe qui sera remis le 6 novembre à l’Institut du monde arabe à Paris.

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L'écrivaine Leïla Bahsaïn. Crédit: Leïla Bahsaïn / Facebook

Leïla Bahsaïn est en lice pour le Prix de la littérature arabe, attribué par l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris. Créé en 2013, le prix est la seule récompense française distinguant la création littéraire arabe. La sélection de cette 7e édition met à l’honneur la diversité de la littérature arabe.

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Des écrivains marocains, algériens, égyptiens, libanais et syriens

Lauréate du Prix de la nouvelle de Tanger en 2011 et du Prix Méditerranée 2019 pour Le Ciel sous nos pas, l’écrivaine marocaine concourt aux côtés de six autres auteurs du monde arabe. Il s’agit de Mohammed Abdelnabi avec La Chambre de l’araignée, traduit de l’arabe par Gilles Gauthier et paru chez Actes Sud, Kaouther Adimi (Les petits de Décembre, Éditions du Seuil), Camille Ammoun (Ougarit, éditions Incultes), Yasmine Khlat (Égypte 51, éditions Elyzad), Georgia Makhlouf (Port-au-Prince aller-retour, éditions La Cheminante) et Dima Wannous (Ceux qui ont peur, traduit de l’arabe par François Zabbal, éditions Gallimard).

Un livre sur les femmes et l’émancipation

Avec Le Ciel sous nos pas, paru chez Albin Michel, Leïla Bahsaïn signe un premier roman aux allures de conte moderne où elle évoque le parcours d’une jeune Marocaine, depuis son enfance dans son pays natal à son arrivée en France. Décomplexée vis-à-vis des hommes et de l’Occident, la narratrice va vivre mille aventures, telle une Zazie moderne, entre rires et larmes ! Et briser un tabou : le pays des Lumières n’est pas la patrie rêvée des droits des femmes maghrébines. C’est un livre sur les femmes, sur l’émancipation, sur le monde moderne.

Les lauréats du Prix de la littérature arabe

Depuis sa création par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’IMA, le Prix de la littérature arabe a été remis au Libanais Jabbour Douaihy (2013), à l’Egyptien Mohamed Al Fakharany (2014), au Saoudien Mohammed Hasan Alwan (2015), à l’Irakienne Inaam Kachachi (2016), à l’Irakien Sinan Antoon (2017) et à l’Anglo-Egyptien Omar Robert Hamilton (2018).

(Avec MAP)

 

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