Inégalité dans l'héritage, un archaïsme à la peau dure

Qu’elles soient épouses, mères ou filles, 
les femmes sont dans la majorité des cas lésées lors d’une succession. Cette inégalité que l’on justifie par l’islam est à l’origine de drames familiaux.

Par et

Dans le Maroc de 2019, malgré les évolutions sociétales, l’héritage, tel que régi par la Moudawana réformée en 2004, reste inspiré du rite malékite. Les premiers versets de la sourate Annissae demeurent le référentiel du droit successoral marocain. Dans le cas précis (et le plus récurrent) où le père décède, laissant des filles et des garçons, la sourate Annissae…

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