Le tout premier sommet Royaume-Uni-Afrique de l’investissement, qui a lieu ce lundi 20 janvier à Londres, fait suite à la tournée en Afrique subsaharienne en 2018 de l’ancienne Première ministre conservatrice Theresa May. Il s’agissait alors de la première visite d’un dirigeant britannique en cinq ans.
Devenir “l’investisseur de choix”
Le Royaume-Uni est à la recherche de nouveaux partenaires commerciaux alors que le Brexit, prévu le 31 janvier, mettra fin à 47 ans de vie commune et d’échanges privilégiés avec l’Union européenne. Devant les 16 dirigeants des 21 pays représentés, Boris Johnson plaidera pour que le Royaume-Uni devienne l’“investisseur de choix” des pays africains, explique un communiqué de Downing Street (administration du premier ministre britannique) promettant l’annonce de plusieurs “accords valant des milliards de livres”.
Le chef de gouvernement Saâd Eddine El Othmani, tout comme le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le président kényan Uhuru Kenyatta, assiste au sommet.
Minutes before the start of the UK-AFRICA Investment Summit 2020.
This is an additional opportunity to strengthen Moroccan leadership, boost bilateral relations with the UK, develop cooperation with its African brothers and contribute to african development. #InvestInAfrica pic.twitter.com/AaCfSIZBux— رئيس الحكومة -المغرب (@ChefGov_ma) January 20, 2020
Du côté britannique, seront présents le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab, le ministre du Développement Alok Sharma, la ministre du Commerce Liz Truss, ainsi que la ministre des Entreprises Andrea Leadsom.
Liens et développement durables
Le Premier ministre conservateur devrait aussi annoncer la fin du soutien britannique à l’exploitation thermique des mines de charbon et des centrales électriques fonctionnant au charbon, en mettant un terme à son aide publique au développement.
“Tous les investissements refléteront l’engagement du Premier ministre à construire des relations durables avec l’Afrique, fondées sur nos valeurs et nos normes élevées”, détaille le communiqué, rappelant que le Royaume-Uni s’était auparavant engagé à “aider l’Afrique à passer des énergies fossiles aux énergies propres, renouvelables et durables”.
“L’aide britannique combat le changement climatique et soutient les entrepreneuses”, a déclaré dans un communiqué séparé le ministre du Développement, soulignant “l’énorme” potentiel économique de l’Afrique, qui dispose selon lui de “8 des 15 économies à la croissance la plus rapide”.
Après le sommet, les chefs d’État et de nombreux chefs d’entreprises seront reçus à Buckingham Palace par le prince William.