Le Maroc figure depuis près d’un mois sur la liste des hashtags les plus utilisés sur les réseaux sociaux. Des crypto comptes, des polémistes du Golfe persique et autres pages à la traçabilité douteuse fustigent ainsi un supposé “gouvernement des Frères musulmans” établi dans le royaume, une “famine imminente”, un “état de corruption généralisée”, ou encore une “terrifiante hausse du nombre de contaminés par le Covid-19”. Décryptage.
Les comptes malveillants visaient trois pays en particulier : le Maroc, le Qatar et la Turquie.
Crédit: DR
C’est un phénomène dont l’origine est difficile à déceler. Son point culminant a été atteint à la mi-avril lorsque la chaîne Al Arabiya s’en est pris vertement au Chef du gouvernement pour une affaire de bavette retirée à l’occasion d’une session de questions orales au Parlement. Ni une ni deux, la chaîne saoudienne basée à Dubai a qualifié ce geste de “contraire à loi”, “enflammant la session parlementaire” et “provoquant une vive polémique”. Ni les propos de Saâd-Eddine El Othmani ni les sujets débattus ce jour-là n’ont été évoqués par la chaîne de télévision. Cette sortie médiatique est venue s’ajouter à des charges virtuelles contre l’Exécutif marocain…
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