De façon générale, le confinement a eu un impact très négatif sur la santé des femmes, et pas uniquement sur le plan sexuel et reproductif, mais bien dans sa globalité”, constate la gynécologue-obstétricienne Latifa Jamai. Si les consultations gynécologiques sont restées possibles pendant le confinement et que des téléconsultations ont pu limiter les déplacements des patientes, le suivi médical et l’accès à la contraception ont tout de même été perturbés. Latifa Jamai n’est pas la seule à tirer la sonnette d’alarme. La présidente de l’Association marocaine de planification familiale (AMPF) Fadoua Bakhadda, ainsi que le gynécologue-obstétricien et président de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC) Chafik Chraibi s’accordent pour dire qu’il s’agit à présent d’évaluer les besoins en matière de suivi médical, et de redoubler d’efforts au niveau de la prévention.
Rétablir le protocole de soin
“Au niveau des hôpitaux et du Centre hospitalier universitaire…