La découverte du corps du jeune Adnane, âgé de 11 ans, enlevé, violé, tué et enterré à proximité du domicile de ses parents à Tanger, a plongé le Maroc dans l’effroi. Les ONG dénoncent des vides en matière de lutte contre la pédocriminalité.
C’est en sortant pour faire une course dans son quartier que l’enfant a croisé le chemin de son agresseur.
Crédit: DR
Des vides qui se sont avérés aussi graves que fatals. La terrible disparition d’Adnane Bouchouf, 11 ans, recherché depuis le 7 septembre à Tanger avant d’être finalement retrouvé mort, le vendredi 11 septembre au soir, a mis en lumière les graves lacunes du dispositif de recherche d’enfants disparus au Maroc. Un cas de pédocriminalité qui provoque l’émoi dans le royaume et pose un grand nombre de questions.
Ce drame n’est que la “face visible de l’iceberg”, déplore Aziz Rhali, président de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH). Des situations similaires, le militant associatif explique qu’elles sont légion, tant l’AMDH “reçoit chaque jour des réclamations et des plaintes de parents pour des disparitions et viols…
Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter
Soutenez un média indépendant et exigeant
Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
Accédez à plus de 900 numéros de TelQuel numérisés