Nous avons répondu à l’appel de la nation dans des moments où elle en avait le plus besoin. Durant les neuf derniers mois, nous avons constitué un front contre le Covid-19. Nous avons relégué au second rang nos droits les plus élémentaires, notamment les congés, les indemnités et le droit d’être en famille. Plusieurs centaines d’entre nous ont contracté la maladie, d’autres ont rendu l’âme. Et quand nous avons réclamé une partie de nos droits, les forces de l’ordre nous ont tabassés, insultés et humiliés publiquement”. C’est par ces mots pleins d’amertume que Fatima Zahra Belline, coordinatrice de la cellule de communication du Mouvement des infirmiers et techniciens de santé du Maroc (Mitsam), décrit son ressenti après…