Le Maroc soutient la candidature d’Audrey Azoulay pour un second mandat à la tête de l’Unesco

Le Maroc a officiellement annoncé, mercredi, son soutien à la candidature de la Secrétaire générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, pour un second mandat à la tête de cette organisation onusienne.

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La directrice de l'Unesco Audrey Azoulay (à gauche), aux côtés de son père André Azoulay, conseiller du roi, et Mohammed VI, lors d'une visite de Bayt Dakira à Essaouira, le 15 janvier 2020. Crédit: Mohamed Maradji

Ce soutien a été annoncé par l’ambassadeur délégué permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco, Samir Addahre, lors de l’ouverture de la 210e session du conseil exécutif de l’Unesco qui se tient du 2 décembre au 27 janvier 2021.

“Je saisis cette occasion pour vous exprimer, madame la directrice générale, au nom du Maroc, suite à l’annonce de votre candidature pour un second mandat, notre plein soutien et notre engagement à agir pour la concrétisation de cette candidature”, a indiqué l’ambassadeur marocain dans une déclaration lors du débat plénier de cette 210e session. “Ce soutien est en cohérence avec notre position, celle de saluer votre action réformatrice et vous permettre de la mener à son terme pour le bien et le rayonnement de cette organisation”, a affirmé le diplomate marocain.

Pour M. Addahre, la consécration du rôle de l’Unesco exige “indéniablement en ces temps d’incertitudes un soutien fort à son leadership et à son autorité sur les chantiers stratégiques ouverts par Mme Audrey Azoulay” et qui couvrent tout le large spectre du mandat de l’organisation. Cela requiert la mobilisation des ressources financières et humaines nécessaires et essentielles afin de permettre à l’Unesco de mettre en œuvre ses stratégies et ses programmes multisectoriels, a-t-il estimé.

Élue pour un mandat de 4 ans, Audrey Azoulay a pris ses fonctions le 15 novembre 2017. Elle a succédé à Irina Bokova, première femme à la tête de l’Unesco. La 210e session du conseil exécutif de l’Unesco, est organisée en deux parties : la première en virtuel durant le mois de décembre en raison des impératifs liés au Covid-19. La seconde, en présentiel, à partir de début janvier si les conditions sanitaires venaient à le permettre.

En plus de la “priorité Afrique”, l’éducation et l’impact de la pandémie du coronavirus, la question du genre, la préservation du patrimoine culturel, l’adaptation à l’évolution de l’intelligence artificielle, la science ouverte et plusieurs autres questions seront au cœur de cette session.

(avec MAP)