Nous sommes-nous vus trop beaux, trop rapidement ? La question se pose en ce début d’année 2021 où pas la moindre dose du remède miracle, le vaccin anti-Covid-19, n’a encore pointé le bout de son aiguille sur le sol marocain. Au départ, il y avait un pari : démarrer la campagne de vaccination avant la fin de l’année 2020. Le but ? Endiguer au plus vite la pandémie et reprendre un semblant de vie “normale” avant le début de l’été. À l’arrivée, il y a une réalité : en ce mois de janvier 2021, le Maroc est toujours dans l’attente d’une livraison des doses nécessaires pour démarrer la campagne de vaccination. À qui la faute ? C’est peut-être là tout le paradoxe, tant la question est plus complexe qu’il n’y paraît. Car tout n’est pas à jeter.
Depuis la mi-novembre et le top départ lancé par Mohammed VI, toute une logistique a été mise en place pour mener à bien les vaccinations. Sur le terrain, difficile de reprocher quoi que ce soit aux personnes mobilisées. Corps médical en tête, elles ne comptent plus leurs heures depuis le…