#STOP490 et les brigades de la délation

Par Fatym Layachi

En ce moment, les jours sont censés se rallonger mais toi, tu as l’impression de constamment manquer de lumière. C’est peut-être parce qu’il fait gris dans ton cœur que tu trouves qu’il fait sombre partout et tout le temps. De toute façon, tu as toujours détesté le mois de février. C’est un mois déprimant par essence. Entre la Saint-Valentin généralement sans valentin, le porte-monnaie vidé par les soldes et l’été qui paraît si loin, tu as rarement des raisons de te réjouir. Et puis cette année, ce n’est sûrement pas la pandémie qui joue les prolongations et les vaccins qui sont en retard qui vont t’apporter du baume au cœur. Mais en ce moment tu te sens submergée par la colère. Encore une fois, c’est un sordide fait divers qui te met hors de toi. Et encore une fois, c’est une tragique affaire qualifiée d’affaire de mœurs qui te met hors de toi. Le mois dernier, le tribunal de Tétouan a condamné en première instance une femme à un mois de prison…

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