C’est un communiqué qui en dit long. Ce dimanche 21 février, le ministère de la Défense algérien s’est fendu d’une sortie où il s’en prend à de prétendues “intox” ne pouvant provenir “que d’ignares à la solde des services du Makhzen marocain et sionistes”. Derrière une nouvelle rhétorique aux relents conspirationnistes et antisémites, le pouvoir militaire algérien a évoqué sans fard, cette fois-ci, le ressentiment qu’il entretient à l’égard de son voisin de l’ouest, qu’il accuse d’être derrière des “porte-voix de la discorde”. Une sortie virulente pour “rassurer l’opinion publique” comme il l’explique, face “aux allégations tendancieuses et manœuvres sournoises” ? Ou bien s’agit-il d’un tir de barrage pour ne pas montrer qu’elle a essuyé un nouveau revers diplomatique ?