Dès le matin du lundi 17 mai, des vagues humaines ont déferlé sur Fnideq. La route reliant la ville frontalière à l’entrée de Sebta s’est transformée en point de rassemblement de harragas. Des Marocains, arrivés pour la plupart à pied de toutes les provinces du nord et des grandes villes du reste du royaume, en plus de milliers de migrants subsahariens.
Le lendemain, mardi 18 mai, les autocars en direction de Tanger et Tétouan ont connu une affluence sans précédent. A Casablanca, la gare routière d’Ouled Ziane regorgeait d’immigrants subsahariens par centaines, ainsi que de jeunes Marocains à la recherche d’un ticket d’autocar. De Tanger à Fnideq, les candidats à l’immigration clandestine ont marché pas à pas, avec Sebta comme point d’arrivée. [blockquote author= »Abderrahim,…