Du nouveau dans le bras de fer opposant le Maroc à l’Espagne. D’après une dépêche de l’agence de presse américaine Reuters et reprise par Medias24, la ministre des Affaires étrangères espagnoles Arancha Gonzalez Laya a affirmé, ce dimanche 23 mai, que “le chef du Polisario doit répondre de poursuites judiciaires en Espagne avant de quitter le pays”.
“Lorsque Ghali se sera remis de ses problèmes de santé, il devra répondre à la Haute Cour d’Espagne avant de retourner à son pays”, annonce Arancha Gonzalez Laya à l’antenne de la radio nationale espagnole. Dans cet entretien repris par Reuters, la diplomate espagnole explique que l’Espagne a “promis de donner une réponse humanitaire à cette personne. Il était dans une situation critique en raison de ses problèmes de santé multiples, y compris une sérieuse infection au Covid-19”.
Samedi 22 mai, Rabat avait pressé l’Espagne d’ouvrir une enquête relative aux circonstances d’arrivée de Brahim Ghali sur le territoire espagnol. Le directeur général des affaires étrangères du Maroc, Fouad Yazourh, avait déclaré que “Madrid (devait) expliquer les conditions, les circonstances et les connivences qui ont engendré son (Brahim Ghali, ndlr) entrée frauduleuse (sur le territoire espagnol, ndlr), usant de faux documents et d’une identité usurpée”, rappelle Reuters.