Histoire : quand l’axe Alger-Madrid dérangeait le Maroc

Entre le Maroc d’une part et le tandem hispano-algérien de l’autre, les tensions actuelles ne sont que le reflet de luttes historiques qui trouvent leurs fondements dans l’héritage colonial. Partenaires de circonstance, aux visées concordantes, l’alliance ambitionne alors de mettre en place un État tampon.

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Lorsque le Maroc obtient son indépendance, le roi Mohammed V se trouve face à une situation délicate. Le Maroc est en capacité de négocier le tracé de ses frontières à l’est, avec l’ancien colonisateur français alors embourbé dans un conflit armé avec le Front de libération nationale algérien (FLN). Une situation avantageuse pour le royaume qui peut entamer sa (re)construction nationale du bon pied.

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S’il ne peut pas prétendre à intégrer Béchar dans son territoire, en raison des installations militaires que la ville abrite, le Maroc a néanmoins la possibilité d’intégrer une partie de l’Est algérien. Le rattachement de Tindouf, où vivent encore des représentants du sultan, ainsi que du Sahara encore sous contrôle espagnol est envisageable. D’autant que la France ambitionnait alors d’intégrer le Maroc au sein d’une collectivité territoriale, l’Organisation commune des…

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