Un bruit court en cette journée du 1er juin. 43 jours après son admission à l’hôpital San Pedro de Logroño, près de Saragosse, Brahim Ghali est sur le départ. Il y a près de deux mois, le leader du Polisario débarquait dans cette localité du nord-est espagnol avant de devenir un invité un peu trop encombrant pour le pays de Pedro Sánchez. Venu d’Alger, Brahim Ghali a pu composter son billet retour grâce à une décision de la justice espagnole. Visé par deux plaintes pour “torture” et “génocide”, celui qui est arrivé en Espagne avec un faux passeport diplomatique algérien ne sera pas placé en détention provisoire. En prime, son passeport – le vrai, cette fois-ci – ne lui sera pas confisqué. Les signaux d’une fuite en avant après une audience menée à distance sont…