Code de la famille : pourquoi une réforme de la Moudawana est nécessaire

Militants et politiques estiment que la Moudawana est dépassée et déplorent le manque de volonté de l’Exécutif pour mener sa refonte globale. Face à ce blocage politique, une implication royale apparaît, pour certains, comme la seule issue.

Par et

TelQuel

Dix-sept ans après l’adoption du Code de la famille en 2004, militants et politiques tirent la sonnette d’alarme sur l’urgence d’une nouvelle réforme. La semaine du 12 avril dernier, la Cour de cassation invalidait un jugement de la Cour d’appel de Tanger et réitérait, conformément à l’article 148 du Code de la famille, que la filiation d’un enfant né hors mariage ne pouvait être reconnue, même sur présentation d’un test ADN positif. Quelques semaines plus tard, Khadija, 23 ans, se donnait la mort suite à une grossesse hors mariage. Le père de l’enfant, qui lui avait pourtant promis de l’épouser, lui a annoncé qu’il ne reconnaîtrait pas sa filiation. Après avoir porté plainte, la jeune femme a été condamnée à deux mois de prison, et l’homme jugé innocent. Une énième discrimination que la Moudawana de 2004 ne peut combler, au…

Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter
Soutenez un média indépendant et exigeant
  • Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
  • Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
  • Accédez à plus de 900 numéros de TelQuel numérisés