Pour la destruction de ses locaux à Bouskoura, EPC Maroc assigne Anas Sefrioui et plusieurs membres de sa famille en justice

Dans un communiqué publié ce 28 juin, l’entreprise d’explosifs civils EPC Maroc poursuit Anas Sefrioui, Saad Sefrioui, Kenza Sefrioui et Malik Sefrioui pour la destruction sans sommation de leurs locaux à Bouskoura.

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EPC

Suite à la destruction abusive et sans sommation le 29 mars 2021 des locaux administratifs et commerciaux de EPC Maroc sis à Bouskoura, EPC Maroc a intenté plusieurs actions en justice à l’encontre de la Société Foncière Iskane”, informe un communiqué de l’entreprise spécialisée dans les explosifs civils destinés aux travaux de carrières, à l’industrie minière et aux chantiers de travaux publics au Maroc.

Selon le document, en complément de ces procédures, toujours en cours, EPC Maroc a déposé le 8 juin courant une citation directe devant le tribunal correctionnel à l’encontre de Anas Sefrioui, Saad Sefrioui, Kenza Sefrioui et Malik Sefrioui.

Bulldozer et pillages

Au titre de cette dernière procédure, la société EPC Maroc réclame dans un premier temps une indemnité provisionnelle à titre de dommages pour les préjudices subis de dix millions de dirhams en attendant la finalisation des travaux d’expertise et d’évaluation. La première estimation partielle fait état d’un montant de 67 millions de dirhams relatif uniquement aux pertes et vols matériels.

Selon EPC, au matin du 29 mars 2021 et sans notification préalable, des engins de démolition ont franchi les grilles du site d’EPC Maroc à Bouskoura et, sans sommation, ont commencé à détruire les bâtiments abritant du matériel et au sein desquels 30 personnes étaient en activité.

Les bulldozers ont ainsi pénétré sans aucune précaution dans un site classé sensible et se sont attaqués à des bâtiments occupés, mettant en danger des vies humaines et détruisant du matériel ainsi que des documents juridiques et administratifs importants”, raconte la même source.

“Cette destruction méthodique qui a duré 48 heures a été accompagnée de pillages sauvages au cours desquels du matériel, de la documentation technique, y compris des schémas techniques et des équipements, ont été volés et emportés par des malfaiteurs”, poursuit le communiqué.

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