Sur les deux rives de la Méditerranée, la période de l’entre-deux-guerres a été celle de l’affirmation progressive des tendances nationalistes. Au Maroc, la fondation du Comité d’action marocain (CAM) en 1934 marquait le début de l’engagement des cellules actives dans les villes. Trois jeunes leaders vont prendre les rênes de cette première organisation, ancêtre du Parti de l’Istiqlal : Mohamed Belhassan Ouazzani, Ahmed Balafrej et Allal El Fassi.
Archive : dossier publié en juillet 2018
Mais les “agitations” — comme les définissaient les rapports du protectorat — de ce dernier dans les milieux citadins conduiront le général Noguès, Résident général en 1937, à décréter son exil. Loin des yeux et du cœur du combat, celui qui deviendra par la suite un zaïm istiqlalien passera 9 ans au Gabon puis au Congo. Lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, la question de l’alignement…