Hicham Moussoune (3ouina): «J’aurais préféré rester un enfant de la rue»

Hicham Moussoune, connu pour avoir joué dans le film Ali Zaoua de Nabil Ayouch, revient pour Al Yaoum 24 sur sa brève carrière d’acteur et sur sa vie dans la rue.

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Hicham Moussoune dans le film Ali Zaoua de Nabil Ayouch

« Je ne comprends pas pourquoi on ne m’appelle plus pour des rôles à la télévision ou au cinéma alors que tous les rôles que j’ai joué ont plu au public », s’interroge Hicham Moussoune lors d’un entretien avec le site arabophone Al Yaoum 24.

Cet enfant de la rue, plus connu sous le nom de 3ouina (son personnage dans le sitcom Lalla Fatima), sa participation dans le film de Nabil Ayouch Ali Zaoua et la série télévisée Lalla Fatima, a disparu des écrans depuis 2004 : « Je suis actuellement au chômage après avoir exercé plusieurs professions : animateur pour enfants, vendeur dans plusieurs magasins. Tous les métiers que j’ai exercé sont loin du cinéma ou de la télévision », raconte-t-il.

Onze ans d’absence sur les écrans, mais pas dans les mémoires : « Il est vrai que je suis encore un peu célèbre malgré le fait que je n’apparais plus à l’écran. Beaucoup de personnes m’abordent dans la rue et ont en mémoire le personnage de 3ouina », explique t-il. Pourtant, Hicham Moussoune semble ne pas heureux d’avoir connu la célébrité : « Être connu sans avoir de l’argent en poche, cela ne sert à rien. J’aurai préféré rester un enfant de la rue, comme ça je n’aurais pas à calculer tous mes faits et gestes ».

« J’ai quitté la maison à l’âge de 12 ans car je subissais des violences »

Dans cette interview, Hicham Moussoune est également revenu sur la vie des autres acteurs qui ont joué avec lui dans le film Ali Zaoua : « Les acteurs principaux qui ont joué dans ce film n’ont reçu que 15 000 dirhams, ils ont connu une célébrité momentanée. Ils ont cru que la vie leur souriait et ont refusé de retourner à la rue. Ils se sont sentis exploités et sont retombés dans le vol pour pouvoir vivre. Résultat : ils croulent actuellement en prison ». Hicham Moussoune est lui-même passé par la case péinitentiaire, du 7 mars au 7 octobre 2014. Sans indiquer la raison de son incarcération.

Par contre, il explique qu’il a commencé à vivre dans la rue à 12 ans, quand il a quitté sa maison familiale car il subissait des violences de la part de son père. Issu d’une famille aisée, il s’est ainsi retrouvé confronté brutalement au monde de la rue. Au sujet de sa scolarité, Moussoune affirme n’a voir jamais connu les bancs de l’école, « c’est la vie qui lui a tout appris ».

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  • dans cet article, il essaye de se faire passer pour un saint mais c’est loin d’être le cas.

    S’il se demande pourquoi il n’a pas travaillé depuis des années, il doit chercher les raisons dans son comportement : imbus de sa personne, manipulateur et insupportable.

    Plusieurs producteurs/réalisateurs ont essayé de le faire travailler mais ont abandonné quand ils l’ont approché et ont compris son mode fonctionnement.

    Il parle de son salaire mais ne parle pas de toutes le sommes dépensées par la suite pour l’aider à construire un avenir, ces années à essayer de l’accompagner.

    Il veut faire pleurer dans les chaumières en manipulant les sentiments des autres et en se faisant passer pour une victime.

    Nabil est le seul à l’avoir fait travailler 3 saisons de suite sur Lalla Fatéma (alors qu’il insupportait tout le monde et que personne ne voulait de sa présence sur la plateau) et sur le long métrage « Une minute de soleil en moins » (mais ça, il n’en parle pas).

    Par la suite, Nabil lui a proposé également un rôle dans Whatever Lola Wants mais le jour du tournage, il ne s’est tout simplement pas présenté sur le plateau.