Fuites du bac: 57 personnes interpellées par la DGSN

Les interpellations ont été réalisées aux quatre coins du royaume. 10 femmes figurent parmi les suspects.

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Les nouvelles technologies ont fait leurs entrée dans la triche. Crédit DR
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57. C’est le nombre de personnes arrêtées, le 13 juin, pour leur « implication dans des actes de fraude aux examens du  Baccalauréat » selon un communiqué de la Direction générale de la sureté nationale (DGSN) cité par l’agence de presse MAP. Parmi ces personnes figurent 10 femmes et un grand nombre de personnes « qui rédigeaient les  réponses pour les candidats en contrepartie de sommes d’argent ».

Les suspects ont été interpellés aux quatre coins du royaume notamment à Laayoune (13 personnes arrêtées), Fès (neuf arrestations), Casablanca (sept arrestations) ou encore Errachidia (deux arrestations). Selon la DGSN, les investigations effectuées par les services de la police judiciaire ont permis de « repérer plusieurs pages et sites sur les réseaux sociaux utilisés dans la fuite des questions et réponses des épreuves ».

Les forces de l’ordre ont également pu définir le modus operandi des personnes trichant à l’examen du baccalauréat. Ainsi, le « mode de triche » le plus récurrent est « l’utilisation de téléphones portables avec des kits  numériques permettant d’appeler des personnes à l’extérieur des centres d’examens et de recevoir des SMS et des messages via Facebook contenant les réponses ». Dans son communiqué la DGSN indique qu’elle poursuit ses investigations concernant les fuites d’examens du baccalauréat.

Pour rappel, le 10 juin, deux pages de l’épreuve de mathématiques du baccalauréat avaient fuité sur le web. Une fuite qui avait causé des perturbations dans certaines salles d’examen. L’épreuve a été reportée au 12 juin et s’est déroulé sans incident notable.

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  • J’ai entendu dire que bon nombre de candidats au bac s’inscrivent à Assa, où parait-il, la surveillance est inexistante. Pire encore, les soi-disant surveillant aident les candidats dans la triche et à déjouer la vigilance des commissions qui surgissent à l’improviste. Une enquete s’impose !

  • La MAP que vous reprenez a écrit ceci :

    « Parmi ces personnes figurent 10 femmes et un grand nombre de personnes »

    parce qu’au Maroc les femmes ne sont pas des PERSONNES ?

    Ce journaliste doit être condamné à repasser son épreuve de philo au bac « fuité »….