Globe-reader, ou découvreur insatiable. C’est bien ce qu’est Salim Jay, à qui l’on doit une vingtaine de livres, romans, essais, textes critiques, et désormais deux sommes consacrées l’une aux écrivains marocains, et sa cadette, consacrée aux romanciers algériens. Un travail de longue haleine, douze ans à lire et relire, démêler les homonymes, rechercher des indices biographiques, dénicher les épuisés… Au final, ce sont plus de 200 auteurs qui sont recensés sous sa plume qui distribue les éloges avec enthousiasme comme les piques avec causticité. Il y a les monuments, Kateb Yacine, Mohammed Dib, Assia Djebar, Rachid Boudjedra, les Amrouche et bien sûr Camus… Il y a les stars d’aujourd’hui, comme Kamel Daoud ou Boualem Sansal. Il y a Malek et Abdelkader Alloula, Jamal Eddine Bencheikh, Malek Haddad, Emmanuel Roblès, Rachid Mimouni, Ahlam Mosteghanemi, Salim Bachi, Jean Sénac, Chawqi Amari, Waciny Laaredj, Nabil Fares, Yahia Belaskri, Myriam Ben… Comme pour son Dictionnaire des écrivains marocains (Paris-Méditerranée/EDDIF, 2005), Salim Jay consacre à…
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