Après des numéros consacrés à de grandes figures de la littérature, comme Jean Genet, Ahmed Bouanani, Paul Bowles et Mohamed Choukri, Nejma renoue avec l’exploration thématique et consacre son dixième numéro à l’Algérie. Cette “revue de littérature méditerranéenne”, qui doit son nom à l’héroïne de Kateb Yacine et s’est choisi pour figure tutélaire Saint-Exupéry, veut ouvrir des portes trop longtemps fermées en revendiquant “un savoir-vivre partagé” et en rappelant “la force d’un patrimoine commun né d’échanges trop souvent oubliés.” Pour Lotfi Aoulad, qui dirige ce numéro, “ces amnésies aggravent les périodes de crise où les angoisses alimentent nos besoins de nous définir avec des grilles d’intelligibilité trop simples et qui ont pour malheur de nous enfermer.”
L’union par les arts
Nejma, c’est d’abord des créations. On y découvre un extrait du prochain roman de Abdelkader Djemaï qui, après s’être penché sur Matisse à Tanger, s’intéresse au “rayonnant Pelé”. Abdellah Taïa, lui, convoque le souvenir d’une étudiante algérienne qui le fascinait et qui…
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