Initialement fixé à 31 milliards de dirhams par la loi de Finances 2020, le plafond limitant l’emprunt extérieur de l’État pourra donc être dépassé. Ce décret sera examiné au cours du prochain Conseil du gouvernement.
Il s’agit, avec ces mesures, de pallier la baisse des recettes fiscales accusée cette année en raison de la crise sanitaire devenue économique, ainsi que la baisse des réserves en devises. La suspension des dépenses considérées comme non essentielles devrait permettre de réallouer ces fonds à des secteurs identifiés comme prioritaires en cette période de crise, à savoir celui de la Santé, du ministère de l’Intérieur et du soutien aux entreprises et aux ménages.
Toutefois, ce gel de certaines dépenses publiques ne concerne pas celles liées à la gestion de la pandémie, celles concernant le paiement des loyers ainsi que des factures d’eau, d’électricité et de télécommunication, celles relatives aux compensations et bourses d’études, celles dédiées au Fonds d’appui à la cohésion sociale, ainsi que les dépenses de fonctionnement et d’investissement urgentes, qui seront précisées ultérieurement.