La Petite Dernière est empreint d’une réelle culpabilité dont le personnage ne réussit jamais à se défaire. Pour Fatima Daas, l’homosexualité ne cesse d’être un péché. Attend-elle une rédemption pour être heureuse ?
Je ne crois pas qu’il y ait de solution qui s’offre à elle pour être heureuse. Même lorsqu’elle va voir les imams, ou qu’elle essaie d’en parler avec sa mère, il n’y a pas de solution. Elle est musulmane pratiquante, lesbienne, et ne cherche pas à être sauvée. Elle n’a pas besoin de la validation d’un imam qui viendrait lui dire que l’homosexualité est halal. La religion dit ce qu’elle dit, et elle ne cherche pas à la rénover. Le roman raconte l’histoire d’un tiraillement. Fatima Daas a besoin de faire des rencontres, accepter de se tromper, souffrir, mentir, jouer un rôle, être confrontée à…