Dans notre paisible contrée, il arrive régulièrement que la réalité de notre statut nous rattrape au moment où l’on s’y attend le moins. Plusieurs dizaines d’années d’expérience ne suffisent pas à anticiper le coup, personne ne le voit venir. C’est alors qu’on bascule dans une sorte de torpeur triste, avec en toile de fond la question du grand départ, que tout le monde se pose avec plus ou moins d’intensité. La semaine dernière, les autorités ont décidé soudain de raser les…