Une ville de naissance, une ville d’adoption, une ville où s’arrêtent les routes. Tunis, Naples, Skopje.
C’est entre ces trois villes que songe Bernardo, qui devient
“d’année en année un Napolitain visitant Tunis”. ““Rendant visite” comme le ferait un parent à une famille éloignée par le tempos, sans se résoudre toutefois à couper définitivement les ponts”. L’archéologue napolitain se voit confier par sa tante Esther une délicate mission : retrouver la trace de Tomasso Palagio, le “grand-père disparu”, dit “Tomasso l’Arabe ou Tomasso d’Arabie”. Sous le surnom, le stigmate, dans la bouche de ceux qui le profèrent : un “renégat”, “qui dès que la question se posa, fut partisan de l’indépendance parce qu’anticolonialiste, ayant choisi de ne pas partager le destin des coloniaux, choisi de…
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