L’affaire Brahim Bouhlel, ou quand les réseaux sociaux s’emparent de la justice

Nihed El Baroudi, écrivaine et juriste franco-marocaine, revient sur les travers de l’affaire Bouhlel, dénonçant un tribunal des réseaux sociaux et une dictature des émotions paralysant toute justice efficace.

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L'acteur Brahim Bouhlel dans la vidéo qui a fait polémique. Crédit: Capture d’écran

Brahim Bouhlel, jeune humoriste et acteur franco-algérien révélé par la série Validé, a l’habitude de se rendre au Maroc et plus particulièrement à Marrakech. Le 4 avril, il a posté sur les réseaux sociaux une vidéo voulue humoristique, mais insultante à l’égard du royaume. Insultante vis-à-vis des femmes marocaines, mais aussi des enfants mis en scène sur cette vidéo.

Dès sa diffusion, la vidéo a généré une série de commentaires et une vague d’indignation, notamment de la part de Franco-Marocains. Si l’indignation, initiée par l’ancien rappeur et boxeur franco-marocain Kamelancien, est légitime et témoigne de tout l’amour et la fierté que portent ces célébrités binationales à leur pays d’origine ou au pays de leurs parents, la réaction judiciaire semble toutefois disproportionnée.

 

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