Le train, c’est poétique, mais moins qu’un voyage en avion. La voie ferrée, c’est surtout l’occasion de voir des rêves, des aspirations et des frustrations qui se croisent, s’entremêlent ou parfois s’impactent au gré d’un voyage. La voix d’un jeune homme résonne. Oui, il est bien arrivé. Non, le train n’est pas à l’heure. Oui, c’est promis, il fera signe quand il sera arrivé à destination même si son visage semble dire qu’il ne le fera pas. Sa voisine semble se réjouir de sa réponse. Le train démarre, et c’est un autre voyage qui semble débuter. Alors qu’il place ses valises, le jeune homme est bousculé. La faute à une tornade couleur noire, verte et rouge. Eux, ce qui les motive, c’est la rencontre de ce soir. En cette période de ramadan, ils sont relativement festifs. Ils n’iront pas supporter leur équipe au stade, mais on croit bien comprendre qu’un rassemblement est prévu.
L’ambiance du complexe Moulay Abdellah leur manque mais, en même…“Exutoire habituel du marasme quotidien, le stade n’est plus là pour y déverser sa frustration”